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Le faux-texte ci-dessous est extrait du livre "Le fer" de Jules Garnier (Librairie Hachette & Cie, 1874).
La plupart des hommes ne s’étonnent point assez. En présence des plus grands phénomènes, des inventions les plus admirables, on les voit trop souvent indifférents, impassibles. C’est le propre de la matière d’être impassible, et non pas de l’esprit. Ceux dont la curiosité est toujours en éveil, qui aiment à s’expliquer ce qu’ils voient, qui recherchent les causes, ceux-là seuls parviennent à s’instruire, à s’éclairer, à augmenter leurs jouissances intellectuelles, et peuvent, s’ils sont doués de quelque supériorité, contribuer à l’avancement des sciences et de leurs applications, c’est-à-dire au progrès du bien-être de leurs semblables et de la civilisation.
Voici, par exemple, les chemins de fer et le télégraphe électrique qui ne datent que de peu d’années : on s’y est déjà si bien habitué qu’il ne semble que ces merveilleuses inventions aient existé de tout temps, et qu’on n’ait ni à s’en étonner, ni à les admirer.
Ce ne serait rien encore, si tous ceux qui en jouissent avaient au moins le désir de les bien comprendre, de s’enquérir de leur histoire, et par là se rendaient capables de payer aux hommes ingénieux, persévérants, auteurs successifs de ces perfectionnements si extraordinaires et si utiles, le juste tribut de reconnaissance qui leur est due.
Ces réflexions nous viennent naturellement à l’esprit au moment où nous nous proposons de parler du fer que l’on considère très-justement comme le plus prévieux des métaux. Combien n’en est-il pas parmi nous qui s’en servent journellement sans savoir d’où il vient, et par suite de quelles longues élaborations il est arrivé à être d’un usage aussi universel. N’est-ce pas cependant un des sujets les plus dignes de l’attention et de l’étude de tous les hommes sérieux ?
Nous n’avons que peu de chose à dire sur l’histoire des plus anciennes origines du fer. Jusqu’ici elle est obscure. On n’a pas à espérer beaucoup de lumière à cet égard de la seule lecture des auteurs anciens. Ils ne traitent point de la métallurgie du fer, dont les poëtes semblent n’avoir commencé à parler que lorsqu’il se fut en quelque sorte ennobli à leurs yeux sur les champs de bataille.
Quoi qu’il en soit, on peut supposer que, bien avant que la science de l’homme lui eût permis de tirer le métal pur de ses minerais, ceux-ci, quoique bruts, avaient attiré son attention ; il les remarquait à cause de leur poids plus élevé, souvent même il les choisissait pour s’en servir dans les combats. J’en ai vu un indice à la Nouvelle-Calédonie, où les indigènes recherchent pour leurs frondes, non-seulement les pierres pesantes telles que la baryte sulfatée, mais encore utilisent comme projectiles les minerais de fer. J’apercevais souvent, sur certaines hauteurs, des fragments de roches de minerais de fer qu’on avait apportés des filons voisins et régulièrement entassés : je m’informai auprès des naturels de la cause de ce travail : − « C’est, me répondirent-ils, que l’ennemi nous surprend parfois à l’improviste dans nos villages, et nous oblige à chercher un abri sur ces plates-formes élevées, dont l’escalade est impossible, même aux plus audacieux assaillants, car, du haut de ces sommets, nous faisons rouleur sur leur tête ces gros et lourds galets de fer que, comme tu vois, nous avons eu le soin d’empiler. »
C’est principalement au somment le plus élevé du mont d’Or, sur une plate-forme dont les flancs sont à peine praticables pour la marche, que j’aperçus le plus grand nombre de ces piles de boulets de fer naturel, qu’ils nomment « meregna » ; j’ai pris la photographie d’un de ces amas, qui témoigne certainement de l’une des premières applications du fer à l’art de la guerre.
Mais si, de nos jours encore, certains peuples sont assez arriérés pour ignorer l’usage des métaux, il n’en est pas moins indubitable que l’art de dégager le fer pur de ses minerais est d’une très haute antiquité.
On est fondé à croire toutefois que cette découverte fut non-seulement postérieure à celle du travail du métal natif, tel que l’or, l’argent, le cuivre et le fer lui-même, mais encore qu’elle ne vint qu’après la connaissance des métaux, dont l’extraction est plus facile, tels que le zinc, l’étain, etc. Une des observations qui tendent à faire considérer comme probable cette progression dans les travaux de la métallurgie, est que depuis un temps bien reculé, les métaux autres que le fer, s’obtiennent par des méthodes qui ne progressent presque pas, tandis que les immenses perfectionnements apportés au travail du fer de nos jours, montrent avec évidence combien auparavant nous étions près de l’enfance de l’art sidérurgique.
Ainsi se trouverait affirmée cette opinion ancienne que l’humanité a, en premier lieu, traversé l’âge d’or, puis l’âge d’airain et enfin l’âge de fer.
On peut ajouter que si les métaux natifs n’avaient pas existé, l’homme n’aurait jamais su retirer le fer de ses minerais, tant c’est là une opération complexe, exigeant des outillages et des méthodes compliqués ; mais le travail de l’or et de l’argent natif avait enseigné le martelage, celui du cuivre natif la fusion ; de là, au traitement des riches minerais de ces métaux il n’y avait qu’un pas ; l’emploi des soufflets, du grillage, des fondants, se généralisèrent.
Dès que l’homme fut en possession de tous les éléments du travail du fer, il n’eût plus qu’à les appliquer avec discernement à l’élaboration des minerais dont la densité élevée avait frappé son attention ; les tâtonnements du début furent sans nul doute très-nombreux, mais enfin le succès arriva et ce dut être avec un juste orgueil que le premier forgeron du fer, armé d’un marteau de pierre ou de bronze, étira sur une enclume de granit la première barre de fer. Grâce au feu et au fer, il lui devint facile de se défendre contre les fauves ou d’en faire sa proie, en dépit de leurs formidables mâchoires ; il put ciseler le bois, aussi bien que la roche la plus dure, et, en un mot, plier à ses lois toutes les forces naturelles, les vents, les chutes et les cours d’eau, dont, jusque-là, il avait subi les caprices et qui devinrent à jamais ses auxiliaires et ses esclaves. Quel immense progrès que celui qui commence au premier lopin de fer, brutalement forgé sur un bloc de roche et se termine aujourd’hui, − sans avoir dit pourtant encore son dernier mot − à la locomotive, ce triomphe de l’industrie humaine !
Cette route que l’esprit a mis tant de siècles à tracer, nous nous proposons de la faire parcourir en quelques pages à nos lecteurs.
Ainsi que nous l’avons déjà dit, il n’est pas encore possible de fixer le point de départ de la fabrication du fer : la découverte du précieux métal a dû se faire simultanément en différentes parties du globe, et sans que les inventeurs eussent d’autre rapport entre eux que le désir d’étendre les connaissances métallurgiques antérieures. Il est toutefois très-probable, comme nous l’indiquons plus loin, que les premières exploitations du fer eurent lieu en Asie, dans l’Inde et dans le Caucase.
Le fer étant donné, les façons de le travailler et les diverses transformations à lui faire subir durent être partout les mêmes. C’étaient l’enclume et le marteau que l’on employait en tous lieux, et le but à atteindre, était toujours fabrications des armes de la guerre ou les outils de l’agriculture.
Quant aux instruments de fabrication, on est, dans quelques cas, en mesure de faire connaître comment s’y prenaient les anciens métallurgistes pour l’élaboration des lignots de fer. C’est là une véritable conquête, car si le fer métal peut traverser sain et sauf les siècles, il n’en est point de même des fourneaux et instruments qui servirent à son élaboration ; ce sont là des œuvres dont l’étude d’ensemble a exigé les patientes et judicieuses recherches de quelques-uns de ces infatigables éclaireurs de la science. M. A. Quinquerez, par exemple, qui a remonté pièce à pièce la métallurgie de nos aïeux du Jura Bernois et nous a, entre autres, montré les fourneaux où s’élaborait peut-être le fer des cités lacustres. La vue de quelques-uns de ces antiques foyers ainsi que la légende explicative qui les accompagne en donnera aux lectures la plus complète idée ; nous ajouterons seulement que ces vieilles forges se rencontrent partout où le minerai de fer et les forêts étaient associés dans le Jura Bernois, la Haute-Alsace, les cantons de Bâle, de Soleure et de Neufchâtel ; on a compté dans ces parages plus de 200 vestiges de forges anciennes. Un seul fait, d’ailleurs, s’il était parfaitement démontré, prouverait l’antiquité de ces travaux : M. Quinquerez a découvert une place à charbon sous une couche de tourbe compacte de 20 pieds d’épaisseur ; elle était établie sur le sol où repose la tourbière elle-même. Or cette tourbière contenait encore à deux pieds de profondeur un rouleau de monnaie du quinzième siècle, d’où l’on croit pouvoir conclure que la place à charbon aurait eu au moins quatre mille ans. Enfin, à 12 pieds de profondeur, dans la même tourbière, on trouva les ossements d’un cheval dont un pied était encore ferré et cela suivant les formes de fer et de clous usités chez les Celtes.
On remarque, dans ces parages, que tous les fourneaux employés pour la fusion du fer aux différentes époques, sont construits sur le même modèle et ne diffèrent entre eux que par les dimensions ; ainsi les forgerons d’alors se transmettaient intégralement leurs méthodes, depuis les temps préhistoriques jusqu’à nos jours ; ils se contentaient d’exalter les proportions de leurs fourneaux, au fer et à mesure de l’augmentation des besoins.
En tout cas, on ne trouve pas trace de soufflets dans ces appareils et tout se passait par le fait du tirage naturel que l’on favorisait au moyen d’une petite cheminée placée au sommet du fourneau.
Pour obtenir le fer, on chargeait dans le fourneau des couches successives de charbon et de minerai : le minerai seul, avec les cendres du combustible, arrivait dans le bas où la chaleur était intense par l’effet du tirage ; un ouvrier au moyen d’une perche de bois vert et mouillé, facilitait la sortie des scories fondues, et brassait le métal, dont il agglutinait les parcelles de façon à en faire un lopin, que l’on extrayait aussitôt qu’on le jugeait assez gros et assez affiné. Nous montrons, page 9, non-seulement une de ces forges restaurées d’après les recherches de M. Quinquerez, mais aussi un de ces lopins qu’on a retrouvés ; leur poids variait de 10 à 15 livres.
Remarquons, dans cette restauration, l’emploi des ringards de bois, qui montrent jusqu’où on poussait l’économie du fer, même parmi les gens qui le produisaient.
Si du Jura Bernois nous passons en Belgique, nous verrons que dans la province de Namur, près de la Meuse, à Lustin, une fouille vient de faire découvrir par hasard des fourneaux à fer des anciens âges ; ces foyers avaient la forme d’un tronc de cône renversé, dont la hauteur serait de 1 mètre, le diamètre supérieur de 4m30, et l’inférieur de 3m20. La base est elliptique et reçoit l’embouchure d’une conduite rectangulaire de 0m20 de côté environ, dont l’autre extrémité allait aboutir au jour, précisément en face des vents régnants du sud-ouest. Des scories et magmas de fer gisaient dans les environs ; enfin, au fond d’un de ces fourneaux on découvrit un des culots ferreux qui était le but du travail. Ce culot présentait trois couches principales ; la base était la plus riche en fer.
Le milieu du culot et sa partie supérieure étaient un composé de fer, de minerai incomplètement réduit, de scories, de parties pierreuses frittées, de fragments de charbon. La densité moyenne de tout culot était de 5 et se teneur en fer de 35.4.
Quant à la conduite du fourneau elle devait être la même que dans le Jura Bernois.
Les plus anciens documents de l’histoire mentionnent le fer, mais, sans doute à cause des services qu’il rendait, chaque peuple en attribuait la découverte soit à un être divin, soit à un être déifié : les Hébreux, qui ont si bien su conserver leurs traditions, désignent Tubal-Caïn comme travaillant le fer 3130 avant Jésus-Christ. C’est là sans doute le Vulcain de la religion païenne ; en tout cas observons qu’en arabe Tubal signifie scorie de fer. Les Grecs plus sobres de dates que les Hébreux, mais à l’imagination non moins grande, nous transmettent la légende de Vulcain, laquelle a le mérite de rappeler tous les obstacles qui accompagnèrent les premiers travaux de fer ; elle nous fait entrevoir ces géants dont les bras musculeux élaboraient le métal destiné à rendre les guerriers invulnérables, c’est-à-dire invincibles. Les Dactyles du mont Ida, les Chalybes du Pont-Euxin passaient pour les premiers disciples de Vulcain. D’après la chronique des marbres de Paros, cette grande découverte aurait été faite, sous Minos, en l’année 1481 avant notre ère.
Mais déjà certaines nations avaient les moyens de travailler le fer. 2000 ans avant J. C., alors que l’Égypte était dans tout son éclat, que les Phéniciens couvraient de leurs flottes les mers connues, le fer était déjà répandu parmi eux ; d’ailleurs tous les écrits qui nous restent du second empire d’Égypte parlent beaucoup du fer et certains palœlogues vont jusqu’à penser que la connaissance du fer en Égypte remonte à 6000 ans avant notre ère.
D’une manière générale, on peut dire que plus la science cherche à s’approcher du berceau de la sidérurgie et plus celui-ci semble s’enfoncer dans les ténèbres du passé. − Les Égyptiens durent, en effet, leur civilisation aux anciens peuples de l’Orient ; est-ce chez eux qu’il faudrait encore aller chercher le point de départ du fer ?
Ce que l’on peut dire, sur cette matière, c’est que les peuples de l’extrême Orient, qui furent si bien dotés sous le rapport des métaux autres que le fer, ne durent pas s’astreindre généralement aux fatigantes opérations que le fer réclame ; les temples en ruine de l’archipel indien n’ont pas fourni de fer ; des écrits boudhistes fort anciens de l’île de Ceylan ne mentionnent point ce métal, et c’est à peine si les Chinois et les Japonais sont aujourd’hui sortis de l’âge de la pierre et du bronze.
Si nous interrogeons maintenant Moïse, nous voyons que dans les pages qu’il écrivit 1500 ans avant notre ère, il indique l’existence du fer chez les Égyptiens et parmi les Hébreux.
Les colonies égyptiennes qui, à la même époque, fondèrent Thèbes et Athènes durent certainement apporter dans leur nouvelle patrie la connaissance du fer, si elle n’y existait déjà. Au siège de Troyes les armes des Grecs étaient principalement en bronze, mais Homère nous apprend combien le fer était apprécié, puisque Achille offrit une boule de fer au vainqueur dans le tournoi qui eut lieu en l’honneur de Patrocle.
N’oublions pas de dire, à ce propos, que la valeur relative des métaux fut encore une des étapes qui marquèrent la marche des peuples vers l’état actuel ; il est bien certain que l’homme non civilisé, plus sage que nous en cela, n’estime les objets que pour le service qu’ils peuvent lui rendre directement. N’ai-je pas vu des sauvages de l’Océanie se dépouiller de leurs ornements les plus chers pour avoir une hache de fer, quelques hameçons, des clous ! Il en dut être de même aux premiers temps de l’histoire ; le fer, le métal de Mars − et aussi de Pomone, − y devint plus apprécié que le bronze dès qu’il fut connu ; plus tard seulement l’équilibre s’opéra entre la valeur du bronze et celle du fer ; ce fait provint certainement, comme nous le verrons, de l’amélioration des méthodes sidérurgiques qui permirent d’obtenir le métal plus sûrement et plus économiquement. Ne voyons-nous pas des ornements antiques en bronze, incrustés, enrichis de fer !
Lorsque Agamemnon fait de somptueuses offres à Achille, rappelons-nous les termes du refus du héros : « J’emporterai d’ici de l’or et du cuivre rouge, ainsi que des femmes à la ceinture élégante et du fer éclatant, toutes richesses que j’ai, du moins, obtenues par le sort. »
Cette réponse a été rendue aussi fière, aussi orgueilleuse que possible par le poëte ; y eût-il parlé ainsi du fer, si le fer eût été vil !
Enfin, les Grecs d’Homère qui connaissaient si bien le fer se seraient-ils servis de haches de bronze pour couper des arbres sur le mont Ida, si le robuste métal n’eût été réservé pour de plus nobles tâches ?
« Il rapprocha la corde de la poitrine et le fer de l’arc, » dit encore Homère, − Là l’emploi du fer était indispensable.
Nous voyons encore les Grecs, quand le vin leur manqua, en échanger mille barriques contre du bronze et du fer brillant.
On peut aussi appuyer la thèse qui voudrait que le fer eût été longtemps plus recherché que le bronze, en rappelant les paroles de l’écrivain romain qui s’étonne que le fer soit devenu d’un usage si commun et d’un prix si modique. Dans son splendide ouvrage sur les Ruines de Ninive, M. V. Place nous apprend que les Assyriens clouaient leurs meubles avec des clous de cuivre et il en conclut, qu’ils agissaient ainsi parce qu’ils s’étaient déjà aperçus que le fer se rouillait et durait peu. Je ne pense point que les habitants de Ninive aient consolidé leurs meubles avec des clous en cuivre dans le seul désir qu’ils pussent, traversant les âges, arriver intacts jusqu’aux regards de nos archéologues ; je croirais plus volontiers qu’ils agissaient ainsi par suite de la faible différence du prix entre le fer et le bronze. Nous voyons d’ailleurs les habitants de Ninive revenir au fer dans les cas où ce métal est à peu près indispensable. Les figures ci-contre représentent des roues niniviennes en cuivre, montées sur un axe en fer : c’était rationnel ; le cuivre résiste bien à l’usure par frottement ; aujourd’hui encore, dans les machines, nous l’employons à cet usage ; mais il n’en est pas de même quand il doit résister à la flexion. Dans ce cas le fer est sans rival et les habitants de Ninive ne pouvaient alors se dispenser de l’utiliser. Il en était de même pour les chaînes, les crampons, les pioches, que M. Victor Place a trouvés à Ninive et dont nous donnons aussi les dessins. Rappelons cependant que les Niniviens cachaient parfois le fer sous une enveloppe de bronze.
Si nous revenons aux Hébreux, nous trouvons qu’ils étaient depuis longtemps d’habiles forgerons : Job cite le fer parmi les quatre substances précieuses d’alors ; il nous fait entrevoir les travaux nombreux auxquels se livrait l’industrie humaine : « L’homme, s’écrie-t-il, entame les roches et sape les montagnes jusque dans leurs fondements ; il ouvre aux eaux un passage à travers les roches et y découvre des richesses souterraines… L’argent a ses veines ; l’or a un lieu d’où on le tire pour l’affiner ; le fer est extrait de la terre et l’airain s’obtient de la pierre par la fusion. »
Plus loin, il est question de l’enclume et du marteau, c’est-à-dire des deux outils dont la seule existence chez un peuple permet d’affirmer que le fer pouvait déjà emprunter toutes les formes ; avons-nous eu d’autres moyens jusqu’à ces derniers temps ?